Témoignage de Muriel B.( France)

J'ai été amenée à consulter le Docteur JP A, ORL à la clinique Teinturier à Toulouse car j' avais respiré un produit toxique à mon travail. De ce fait ,je souffrais d hypertrophie des cornets inférieurs et moyens, d'une obstruction nasale qui m'empêchait de respirer.

J' ai expliqué mon intoxication à cet ORL mais il n'en n'a pas tenu compte et a nié les faits alors que cette intoxication avec sensibilité chimique, a été reconnue en maladie professionnelle et que je suis arrêtée à ce sujet depuis 2013. L'ORL, lui, m'a diagnostiqué une rhinosinusite chronique due à une déviation septale et une hypertrophie des cornets et qu'il fallait donc m'opérer.

J'ai alors exprimé mes craintes de développer le Syndrome du nez vide m'étant renseignée sur cette pathologie.L'ORL me répondant clairement que les gens qui parlaient de SNV, avaient un «profil particulier». Je lui ai demandé oralement de ne pas toucher à mes cornets. IL m'a répondu qu'il ne le ferait pas mais qu'il m' opérerait de façon à ce que je respire très bien...J' ai donc accepté l'opération .

Février 2019 (Septoplastie, plastie de la valve, turbinoplastie inférieure bilatérale, ouverture bulle ethmoïdale bilatérale):

Depuis cette opération, mon état s'est aggravé, en particulier les maux de tête, les douleurs aux oreilles et la sécheresse nasale.Mon sommeil n'est plus réparateur, je souffre d' insomnies ou je dors très peu,  je me réveille continuellement avec cette sensation terrible et angoissante de ne pas respirer .Je suis toujours fatiguée. Répercussions psychologiques et professionnelles également: Je suis devenue anxieuse et je fais des crises d'angoisse ( peur de sortir, peur de la foule). Je me sens mutilée et incapable de reprendre mon activité professionnelle.

Une chirurgie inutile dont je me serai bien passée!Encore un chirurgien soit disant expert, qui ne connaît pas le rôle des cornets.Encore un ORL au bistouri facile et  intéressé par l'appât du gain vu les actes accomplis en une seule opération...

                                                                                          Muriel B.